Notre Dame de Marceille ( Christian ATTARD )
Réf.: ndmarceilleattard
Selon la célèbre sentence : « On ne prête qu’aux riches », on peut alors affirmer que l’on a beaucoup donné à Notre-Dame de Marceille à travers les siècles. Et à de très nombreuses reprises, le lieu fut associé à l’alchimie ou en tout cas à des personnages ou groupements réputés pour l’avoir connue, si ce n’est maîtrisée. Bien évidemment, cette remarque paraitra fantaisiste au plus grand nombre mais ce serait trop vite rejeter par méconnaissance un incroyable faisceau d’événements, de symboles forts et d’individus. A très peu de distance de Notre-Dame vécurent trop d’hommes qui s’intéressèrent de fort près à la Science royale pour ne pas avoir été sensibles aux appels de la belle église de Marceille. Je vous invite à pénétrer dans ce sanctuaire à la suite de tant d’illustres devanciers et à tenter d’en lire les indices que leur générosité laissa à notre sagacité le soin de redécouvrir… Citons les moines « alchimistes », le comte de Gabalis, Saint Vincent Depaul, archimiste, L’Arcana Arcanorum et Les frères Joly de Limoux ,Louis Cambriel, alchimiste et drapier de Limoux, L’abbé François-Henri Gasc, Les Fulcanelli, Joseph Delteil, poète paléolithique... Ce faisceau d’indices convergents devait inciter à ouvrir les yeux, à les dessiller ici, à Notre-Dame de Marceille. Fulcanelli ne s’y est pas trompé et l’abbé Henri Boudet non plus. Fulcanelli n'évoque-t-il pas dès 1926 dans Le Mystère des Cathédrales et l’interprétation ésotérique des symboles hermétiques du Grand-Œuvre : « Il existe encore aujourd’hui, à l’intérieur de la basilique ogivale de Notre-Dame de Lépine (Marne) un puits miraculeux, dit Puits de la Sainte-Vierge, et au milieu du chœur de Notre-Dame de Limoux (Aude), un puits analogue dont l’eau guérit, dit-on, toutes les maladies ; il porte cette inscription : « Omnis qui bibit hanc aquam, si fidem addit, salvus erit. ». Quiconque boit cette eau, s’il y joint la foi, sera bien portant. Et que dire de l'abbé Boudet et de son ouvrage La Vraie Langue celtique et le Cromleck de Rennes-les Bains Et à ce propos, justement, souvenons-nous de la réputation ancestrale du site sur lequel nous méditons. N’était-elle pas, par application de l’eau des fontaines et sources de Notre-Dame de Marceille, de guérir les affections oculaires ? L’abbé Boudet n’assurait-il pas qu’ici les yeux s’ouvrent et l’entendement se dessille ? Et son étrange confrère de Rennes-le-Château, le « sulfureux » abbé Bérenger Saunière n’avait-il pas peint, dit-on de sa main, sur le cartouche rouge de son bénitier au Diable les deux lettres « BS » ? Bénitier qui représentait les quatre éléments : la terre sous l’aspect de son maître chtonien, l’eau bénite ou benoîte du bénitier en forme de conque marine, le feu des deux basiliques et enfin l’air personnifié par les quatre anges se signant. Surmontés de la phrase « Par ce signe, tu le vaincras » ! Signe ? Mais de quel signe voulait parler le curé aux milliards. Le labarum de Constantin ? Ou ce quatre que forment les quatre anges en se « signant », justement, et qui ramène nos pensées vers Fulcanelli. Disponible a partir du 27 Octobre 2019